• Ziggurat@sh.itjust.works
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    1 month ago

    (Full disclosure, j’ai eu ma carte au MJS puis au PS, je suis parti après le congrès de 2015, j’ai rempilé pour la campagne d’Hamon en 2017 mais sans ré-adherer)

    La synthèse molle, c’est la force et la faiblesse du PS. Une force, car on arrive à unir des gens que beaucoup de choses opposent, une faiblesse car on se retrouve avec un projet mou, et la moyenne entre ceux qui pronnent la décroissance et le revenu universel d’existence et ceux qui trouvent qu’il faut dérégulariser le marché du travail et défendre les valeurs chrétiennes, ça donne un truc vaguement social libéral.

    On pouvait espérer que Macron nettoie un peu tout ça en aspirant les sociaux libéraux, et les gens qui veulent un poste politique quelque soit le parti, mais après Hollande, pas mal de socialistes de l’aile gauche sont partis. Donc ceux qui sont restés sont les élus locaux, et les apparatchiks

    Après, au niveau Européen, il y a en général une coalition à l’Allemande que le groupe S&D rejoint pour tenter de peser un peu de l’intérieur plutôt que de laisser la majorité aux conservateurs et libéraux, donc de toute façon, c’est pas un environnement pour gauchistes patentés, et il va falloir accepter de voter des mesures de droites en échange d’un amendement de gauche. Ça nous parait étrange en France, mais dans le reste de l’Europe, ça fonctionne comme ça, on fait des contrats de coalitions avec une synthèses entre partis/programme et on laisse passer quelque chose de la minorité en échange de son soutient pour ce qui est important à la majorité.

    • Syl ⏚@jlai.luM
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      1 month ago

      On pouvait espérer que Macron nettoie un peu tout ça en aspirant les sociaux libéraux

      et quelque part ça a fonctionné… LFI a fait 19% en 2017 et 22% en 2022.