« Veuillez saisir votre numéro de carte bancaire pour entrer sur ces pages ». Voilà le message qui risque de fleurir sur l’ensemble des sites pornos dans les prochaines semaines. Une conséquence d’une brique maîtresse de la future loi visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique (SREN) destinée à protéger les mineurs de l’exposition à ces contenus réservés aux adultes. Un texte tout juste adopté par l’Assemblée nationale. Les sites X devront respecter ces préconisations à la lettre s’ils veulent rester accessibles en France.

Lien vers le document de l’Arcom: https://linforme.files.sirius.press/files/1712771597959-Referenttiel et consultation publique Arcom.docx

Lien vers la loi (Sénat): https://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2023-2024/470.html

Lien vers la loi (AN): https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b2404_texte-adopte-commission#

  • Camus [il/lui]@lemmy.caOP
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    3 months ago

    J’ai indiqué “Source à vérifier” tellement ça me paraît lunaire, et comme je n’ai trouvé aucune autre site qui parle de cette nouvelle

  • yopla@jlai.lu
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    3 months ago

    C’est une bonne idée d’éduquer les gens a rentrer leur carte pour voir du cul. Ça va rendre le fishing beaucoup plus simple.

  • FLYGOD2x@jlai.lu
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    3 months ago

    Une enieme pub gratos pour les vpn donc ? Changez rien les gars.

    Ils voulaient pas vérifier l’âge avec FranceConnect aussi ?

    • Snoopy@jlai.lu
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      3 months ago

      Si mais iels ont abandonné, je crois. Vu comment iels ont géré france travail, c’est une bonne chose.

  • Ysysel@jlai.lu
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    3 months ago

    Ça pue tellement cette histoire. Si ça voit le jour il va y avoir une sacré vague de vols de cartes bleues. Quoi de mieux qu’obliger les gens à rentrer leurs infos de paiements sur des sites louches.

    • Ysysel@jlai.lu
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      3 months ago

      Ils en sont conscients en plus. Mais leur réponse semble être: balek, les éditeurs de porno feront un peu de prevention (peut-être).

      “devront veiller à la sécurité de la vérification, afin de prévenir les risques d’hameçonnage qui y seront associés. Il convient donc de s’assurer que les informations de paiement sont bien saisies sur des sites de confiance. Il serait souhaitable à cet égard que les services visés diffusant des contenus à caractère pornographique et les fournisseurs de solutions lancent de manière coordonnée une campagne de sensibilisation aux risques d’hameçonnage, tenant notamment compte de cette nouvelle pratique ;”

  • tty84@lemmy.dbzer0.com
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    3 months ago

    Posté il y a un mois sur https://links.hackliberty.org/post/1139529

    En français mal traduit à la va vite ça donne ça:

    *Les gouvernements et les organisations internationales ont peut-être trouvé la formule gagnante pour faire jouer les grandes entreprises technologiques - les menacer avec le bâton d’amendes colossales et leur faire miroiter en même temps la carotte qu’ils préfèrent.

    Et cette dernière pourrait bien être de donner accès à encore plus de données personnelles que les géants de la technologie sont autorisés à récolter et à exploiter. Aussi préjudiciable que cela puisse être pour tous les autres citoyens du monde, ces données sont absolument essentielles à leurs modèles d’entreprise, à leurs résultats financiers considérables et au pouvoir qui en découle.

    Nous apprenons aujourd’hui qu’un groupe de grandes entreprises technologiques, le Digital Trust & Safety Partnership (DTSP), s’est prononcé en faveur de la vérification de l’âge dans sa réponse au vaste Pacte mondial pour le numérique des Nations unies.

    Les membres du DTSP - Google, Apple, Meta, TikTok, Microsoft (plus LinkedIn), Amazon (via Twitch), Reddit, Pinterest, Zoom, Match Group, Bitly, Discord - ont “rebaptisé” la vérification de l’âge “assurance de l’âge” et révèlent qu’ils sont prêts à lutter contre les contenus en ligne préjudiciables - mais que cela pourrait, pour fonctionner réellement, très probablement signifier “la collecte de nouvelles données personnelles telles que l’imagerie faciale ou une pièce d’identité délivrée par le gouvernement”.

    C’est donc la carotte que “Big Tech” veut pour elle-même, en échange de son adhésion à l’ONU et à son initiative, qui elle-même, selon les opposants, est une porte ouverte à plus de censure, et peut-être la plus dangereuse : des choses comme lier l’identité numérique des individus à leurs comptes bancaires.

    Nous avons obtenu une copie de la soumission pour vous ici.

    Une soumission du DTSP en réponse à l’initiative de l’ONU fait référence aux éléments structurels du Pacte mondial pour le numérique, a déclaré le groupe, vantant en même temps “l’expérience des praticiens” lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre “la confiance et la sécurité”.

    (Les cyniques diront qu’il s’agit de l’expérience d’une censure intense mise en œuvre sur ces plateformes).

    L’un des quatre points proposés par le DTSP est intitulé “Les principes directeurs et les meilleures pratiques pour la garantie de l’âge fournissent un exemple de la manière dont notre cadre peut être appliqué pour identifier des exemples de pratiques visant à protéger les jeunes en ligne”.

    Il s’appuie sur un rapport récent de la DTSP et énumère les différentes manières dont l’assurance de l’âge (ou “vérification” en jargon) peut être obtenue. L’une d’entre elles est l’“approche efficace”, qui est manifestement privilégiée, car elle permet aux fournisseurs de services d’avoir “la certitude qu’un utilisateur a un âge donné”.

    Mais, note le document, une méthode très précise (c’est-à-dire “efficace”) “peut dépendre de la collecte de nouvelles données personnelles telles que l’imagerie faciale ou une pièce d’identité délivrée par le gouvernement”.

    C’est la façon dont les grandes entreprises technologiques disent à l’ONU : “Nous ne faisons que dire”.*

    (traduction: deepl.com)