Des fois j’oublie des , d’auters fois je mélnage leurs lettres.

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  • Je suis pas certain de tout à fait saisir le lien avec le sujet de l’inflation des procédures de dissolutions sous Macron et Darmanin

    Opinion pas correcte qui va attirer beaucoup de bas-votes: Les religions instituées à ambition universaliste sont par définition des groupes de pression qui cherchent à réduire les libertés publiques et individuelles, à instituer des théocraties … Appeler à la lutte contre l’islamophobie revient à appeler à la lutte contre l’instituion qui, en France, défend les libertés publiques et individuelles.

    C’est quand même un gros raccourci, la liberté d’opinion et de croyances fait tout de même pleinement partie des libertés publiques et individuelle ! Loin de moi l’idée de dire qu’il 'y a pas des groupes et courants religieux problématiques voire dangereux en France, mais même au sein d’une même religions il y a des courants très différents parfois même opposés qui n’ont pas toutes des ambitions et pratiques incompatibles à la vie en société… Entre un prête théologien de la libération et un autre soutien de Civitas, entre un soufi et un ayatollah iranien il y a d’énormes différences…

    La République, en tant qu’institution politique fondée sur le principe démocratique

    D’abord, je trouve ça interessant de voir que tu reproches à des religions leur ambition universaliste pour encenser la République française et son universalisme républicain…

    Ensuite, république et démocratie sont deux concepts distincts. Les "grands principes républicains français"n’étaient pas spécialement dans mise en place de grands principes démocratiques. Ni la première, ni la deuxième, ni la troisième Républiques française n’étaient des démocraties ! On peut aussi dire que ce n’est pas trop le cas de la quatrième, et même pour la cinquième c’est discutable.

    Enfin, pour en revenir au sujet de l’article partagé, pour justifier ces dissolutions qui ne visent pas que des associations religieuses, c’est bien plus souvent “l’ordre républicain” que “l’ordre démocratique” qui est invoqué… Je ne saisi pas bien en quoi on peut dire ici que nos libertés publiques et individuelles ne sont pas menacées de manières répétés par le pouvoir en place et qu’au contraire il les défend.


  • . Mon autre interrogation est de ssvoir si nous, on protège leur droit de grève, est-ce qu’ils feraient la même chose pour nous protéger aussi et là, j’ai quand même un doute.

    “Leur droit de grève” c’est ton droit de grève, notre droit de grève. Ce n’est pas un droit qui est “à eux” dans le sens où il n’est pas attaché à leur personne mais découle de leur statut de travailleureuses. Le fait que ces travailleureuses bossent dans un secteur stratégique et nécessaire leur permet d’accéder à un pouvoir plus important dans les rapports des forces qui sont quand même en leur défaveur.

    Si tu bossais à la sncf tu aurais aussi ce pouvoir. Si tu avais envie d’être égoïste, tu n’envisagerais pas qu’on te retire ce pouvoir potentiel…






  • On a donc avec différents types de législation, l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg et même l’Italie… Manque plus que la Belgique pour enclaver l’Hexagone, et ça ne semble pas impossible dans un avenir relativement proche.

    Cannabis en Belgique : explications de ce qui est légal ou interdit

    Les points clés

    Le cannabis reste illégal en Belgique, mais la possession personnelle est décriminalisée depuis 2003, ce qui témoigne d’une évolution vers une approche plus souple.
    Le cannabis médical est légal dans des conditions strictes, seuls des médicaments spécifiques à base de cannabis comme le Sativex étant autorisés.
    La culture d’une plante de cannabis à des fins personnelles est tolérée mais n’est pas sanctionnée légalement, ce qui témoigne d’une approche prudente de la réglementation du cannabis.
    







  • Cette perspective permettrait, selon lui, de diminuer le recours à la chimie de synthèse, mais il n’est pas question de se passer complètement des produits phytosanitaires ni d’engager une transition agroécologique à grande échelle : lors de la manifestation organisée le 8 février à Paris par la FNSEA et le lobby betteravier en défense des néonicotinoïdes, Arnaud Rousseau s’était affiché clairement en faveur de ces insecticides retirés par l’exécutif sous l’effet de la justice européenne. « Nous ne pouvons pas comprendre une interdiction sans solution, et une traduction par une décision de justice, avait-il dit à la tribune, aux côtés de Christiane Lambert et d’autres représentants. La primauté du politique doit prévaloir. »

    Pour Arnaud Rousseau, justice et autorités sanitaires doivent passer au second plan : une semaine après la manifestation parisienne, la fédération qu’il préside, la FOP, remontait au créneau pour répondre à l’interdiction, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), de l’herbicide métachlore. Dans un communiqué cosigné avec les représentants des betteraviers et des céréaliers (la CGB et l’AGPB), la Fédération des oléagineux et protéagineux dénonçait « un coup de semonce pour le secteur agricole ». Dans un tweet qui laisse planer peu de doute sur la sincérité de ses préoccupations en matière de biodiversité, le syndicaliste s’interrogeait : « Comment répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire si on dépossède l’agriculture française de ses capacités à produire ? »## 5,6 fois le montant moyen des subventions de la PAC

    Le futur numéro 1 de la FNSEA, cependant, n’a pas trop d’inquiétude à avoir sur ses capacités de production. En Seine-et-Marne, il règne sur plusieurs centaines d’hectares. Sur le papier, il est à la tête de trois exploitations agricoles : la SCEA du Haut Pays, la SCEA Ferme Saint Laurent, la SCEA du Moulin à vent. Selon nos informations, les trois sont bénéficiaires des aides publiques de la PAC (politique agricole commune), à hauteur d’environ 170 000 euros chaque année. En 2021, le total de cette manne européenne s’est élevé précisément à 173 441 euros. C’est 5,6 fois le montant moyen que touche une exploitation agricole en France.

    Particularité : les trois exploitations contrôlées par Arnaud Rousseau sont enregistrées comme « sociétés civiles d’exploitations agricoles » (SCEA), une forme juridique qui a tendance à se développer en agriculture, au détriment des traditionnels Gaec (groupements agricoles d’exploitation en commun). La raison ? Les SCEA permettent de multiplier les sociétaires, sans que ceux-ci soient nécessairement reliés à une activité agricole, tandis que les Gaec ont pour objet de mettre en commun le travail de plusieurs personnes, dans des conditions proches de celles d’une ferme familiale.

    L’expansion de ces formes sociétaires est précisément ce qui permet l’accaparement des terres, ont dénoncé Les Amis de la Terre dans un récent rapport. « Les accapareurs de terres optent le plus souvent pour des sociétés à capital ouvert, écrit l’ONG. Des SCEA, qui ont beaucoup de latitude concernant la nature des associé·es : pas de nombre maximum, pas d’obligation d’exploiter la terre, les personnes morales peuvent être associées ; des GFA, qui regroupent des personnes physiques pour acheter des terres. »

    Avoir plusieurs sièges d’exploitation est aussi un moyen de contourner les seuils limitant la taille des fermes. C’est ainsi que, prises séparément, les trois SCEA d’Arnaud Rousseau – l’une correspondant à la ferme familiale d’origine, les deux autres à des acquisitions réalisées dans les environs - n’excèdent pas la superficie maximale autorisée en Île-de-France (137 hectares, multipliés par un coefficient en fonction du type de culture et du nombre d’emplois sur la ferme). Pourtant, au total, selon nos calculs, l’ensemble des terres exploitées par les sociétés d’Arnaud Rousseau atteint environ 700 hectares – ce que confirme l’intéressé à Mediapart. La composition en plusieurs structures est liée au fait que son épouse, Perrine Benoist-Rousseau, est également agricultrice, nous indique-t-il.

    Le futur homme fort de l’agriculture française se trouve enfin à la tête de cinq sociétés para-agricoles : une gestionnaire de terres, une fournisseuse de services, deux productrices d’énergie et une holding. On relève ainsi sous sa tutelle le groupement foncier agricole (GFA) de la Tour, l’entreprise de travaux agricoles (ETA) Rousseau, l’entreprise de méthanisation Biogaz du Multien, la société de production d’énergie photovoltaïque SCEA de la Ferme du Ru, et la société Spondeo – une holding qui apparaît comme gestionnaire ou associée des quatre SCEA de l’agriculteur.

    Cette holding est détenue par Arnaud Rousseau et son épouse. On retrouve là une caractéristique pointée dans le rapport des Amis de la Terre : « Souvent, une firme ou un agri-manager détient plusieurs sociétés et crée alors une holding, structure tentaculaire qui permet de gérer l’ensemble de ces sociétés. » L’entrée d’une holding dans le capital des sociétés agricoles relève d’une stratégie d’optimisation fiscale : elle fait progresser la rémunération du capital, plutôt que celle du travail, et ce sont autant de cotisations sociales qui disparaissent des comptes de l’entreprise.

    Rien d’illégal dans tout cela, précise Arnaud Rousseau à Mediapart. Reste que les exploitations du candidat à la présidence du syndicat patronal agricole s’inscrivent dans la tendance à l’agrandissement qui touche aujourd’hui de plein fouet l’agriculture française et rend l’accès au foncier de plus en plus difficile. Il y a là comme une incongruité. Le mandat d’Arnaud Rousseau se place sous le signe de trois priorités, parmi lesquelles on note… le renouvellement des générations en agriculture.

    Amélie Poinssot, 27 mars 2023 à 11h54


  • @TGhost@lemmy.dbzer0.com

    @mathilde@jlai.lu

    @Syl@jlai.lu

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/270323/arnaud-rousseau-un-poids-lourd-de-l-agrobusiness-pour-diriger-la-fnsea

    Arnaud Rousseau, un poids lourd de l’agrobusiness pour diriger la FNSEA

    C’est le candidat unique pour prendre la tête du premier syndicat agricole, dont le congrès s’ouvre ce mardi. Arnaud Rousseau, qui cumule des mandats dans de nombreuses sociétés, incarne le retour de l’agrobusiness aux manettes. Au programme : agenda pro-OGM, mégabassines, et statu quo sur les pesticides.

    Trois jours de congrès, deux ministres et un changement de présidence. Ce mardi 28 mars, à Angers, le syndicat du patronat agricole va tourner la page des deux mandats de Christiane Lambert. En parallèle de la visite du ministre de l’agriculture Marc Fesneau et de son confrère à la transition écologique, Christophe Béchu, seront élus, au cours des trois jours de congrès de la FNSEA, les 69 nouveaux administrateurs et administratrices du syndicat. Lesquels procéderont à leur tour, le 13 avril prochain, à l’élection formelle du nouveau président.

    Il n’y a aucun suspense. Le candidat unique, Arnaud Rousseau, accompagne déjà Christiane Lambert depuis des mois dans tous ses rendez-vous politiques. Au Salon de l’agriculture ils étaient inséparables, et c’est ensemble qu’ils ont négocié au début de l’année au ministère, rue de Varenne, l’indemnisation de la filière betterave soudainement privée des néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d’abeilles plébiscités par le premier syndicat du monde agricole.

    Aucun suspense mais une interrogation. Qui est Arnaud Rousseau ? Inconnu du grand public, cet exploitant agricole de la Seine-et-Marne est pourtant un poids lourd de l’agrobusiness français. Un homme qui a su se faire discret mais qui pourrait en réalité incarner un infléchissement à la tête du syndicat cogestionnaire de la politique agricole française. Après les six années de mandat de l’éleveuse de porcs du Maine-et-Loire, ce n’est pas seulement le retour d’un cultivateur aux manettes. C’est aussi le retour, en grand, de l’agrobusiness dans les couloirs de la Rue de Varenne.

    Car Arnaud Rousseau n’est pas un simple agriculteur. Il est le patron d’un mastodonte de l’économie française : Avril-Sofiprotéol, le géant de ce que l’on appelle les oléagineux et protéagineux (colza, tournesol, soja et protéines végétales de type luzerne, féverole, pois…), fondé par le syndicat de la filière. Rien de moins que le 4e groupe agroalimentaire français.

    On trouve ses produits dans nos assiettes, dans les rations d’élevage, dans l’industrie cosmétique, à la pompe… Les huiles Lesieur, Isio 4, Puget, les œufs Matines, l’agrocarburant Diester : tout cela vient d’Avril-Sofiprotéol et de ses usines de transformation de colza, de tournesol et de soja.

    Le groupe est immense. En plus de six usines en France, Avril-Sofiprotéol s’est progressivement implanté à l’international ces quinze dernières années. Il a racheté des sociétés et des terres au Sénégal, au Maroc, en Tunisie, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Europe centrale, en Roumanie, au Royaume-Uni… et au Brésil, où il a fait l’acquisition en 2016 du groupe de nutrition animale Salus. Au total, il est implanté dans dix-neuf pays. Il produit aussi des engrais chimiques et investit dans la recherche sur le génome.

    C’est à la suite de la mort, début 2017, de Xavier Beulin, qui était lui-même président de la FNSEA, qu’Arnaud Rousseau est propulsé à la tête de ce groupe tentaculaire composé aujourd’hui de deux entités distinctes : Avril pour la production industrielle, Sofiprotéol pour les investissements financiers.

    La première a fait près de 6,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021 – un niveau qui la situe à quelques places à peine de Dassault dans le haut du panier des entreprises françaises ; Arnaud Rousseau préside la holding contrôlant l’entreprise, Avril Gestion. Il préside également le conseil d’administration de Sofiprotéol, qui a dégagé, en 2021, un résultat net de plus 20,7 millions d’euros.

    Ces résultats mirobolants reposent sur un étrange montage d’origine. Quand il est fondé il y a quarante ans, l’établissement financier Sofiprotéol, conçu comme une banque de développement pour la filière colza, finance son activité grâce à un fonds alimenté par les agriculteurs. C’est la taxe dite « cotisation volontaire obligatoire » (CVO), prélevée directement sur les exploitations de colza. Autrement dit de l’argent public.

    Ce système opaque qui sous-tend l’empire Avril-Sofiprotéol sera épinglé en 2002 par la Cour des comptes, laquelle dénoncera un dispositif « à la légalité douteuse » et une « trésorerie surabondante ». Il finira par être réformé, et aujourd’hui, c’est l’institut technique Terres Inovia – structure dévolue à la recherche et l’innovation pour la filière – qui perçoit la majorité de ces cotisations émanant des exploitations agricoles.

    Tous les postes au sommet de la pyramide des « plantes jaunes »

    Les mandats d’Arnaud Rousseau ne s’arrêtent pas à la tête de ce géant aux origines controversées. On retrouve l’exploitant agricole au conseil d’administration de Saipol, la filiale d’Avril qui produit les agrocarburants Diester, et à la tête de la Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux (FOP), c’est-à-dire l’organisme qui structure toute la filière de production de ces cultures. Bref, le futur homme fort de l’agriculture française cumule tous les postes au sommet de la pyramide des « plantes jaunes » (colza, tournesol) et des protéines végétales.

    Contacté par Mediapart, Arnaud Rousseau indique ne pas souhaiter, à ce stade, se retirer de ses mandats liés à Avril-Sofiprotéol. Un changement pourrait en revanche intervenir à la direction de la FOP.

    C’est un secteur de production qui a plutôt le vent en poupe. Le colza est la culture dont le cours a le plus monté depuis le déclenchement de la guerre russe en Ukraine, fin février 2022 : il a dépassé les 1 000 euros la tonne. Quant aux protéines végétales, elles font l’objet depuis deux ans d’une politique spécifique du ministère de l’agriculture, financée par le plan France Relance, qui y consacre plus de 120 millions d’euros.

    Arnaud Rousseau a d’ailleurs les yeux rivés sur les marchés et sur les exportations françaises, notamment vers le pourtour méditerranéen, « notre Hinterland le plus proche », ainsi qu’il l’a souligné lors du colloque sur l’état de l’agriculture en 2023 organisé début février par l’Académie de l’agriculture. Le futur patron de la FNSEA n’y a parlé quasiment que de marchés et de prix, après s’être présenté comme « un agriculteur engagé dans une vision économique ». Pour lui, « le périmètre européen ne suffit plus ».

    C’est probablement cette approche qui va le distinguer le plus de sa prédécesseuse Christiane Lambert, dont les deux mandats auront été marqués par une communication tous azimuts sur quantité de sujets, mais pas par des prises de position sur les échanges mondiaux ou les prix agricoles. Et c’est une vision qui risque de faire grincer des dents dans les filières d’élevage – celles qui souffrent le plus économiquement et attirent le moins de vocations aujourd’hui.

    Dans ses interventions ces dernières semaines, Arnaud Rousseau ne s’est d’ailleurs guère exprimé en direction des éleveurs et éleveuses du pays. Faire avancer les nouvelles techniques d’OGM, freiner au maximum les restrictions d’usage de pesticides et rendre la culture de protéines végétales plus rémunératrice : telles sont ses priorités, qu’il a répétées au Salon de l’agriculture fin février.

    L’homme fort des oléagineux, qui s’affiche également comme un partisan des mégabassines, mise notamment sur le développement des NBT (pour « New Breeding Techniques », « nouvelles techniques de sélection »), ces nouveaux OGM actuellement interdits sur le sol européen, et combattus par le mouvement des Faucheurs volontaires. « On a besoin que l’Europe, dans les nouvelles techniques de sélection, aille plus vite, qu’on ait un cadre pour produire plus de protéines en Europe », a-t-il dit devant les vieux sages de l’Académie de l’agriculture.



  • Le fait que les dattes Algérienne fassent partie des 13 desserts me laisse penser que il devait y avoir beaucoup de marchands qui traversaient la méditerranée non ?

    Tellement habitué aux 13 desserts comme quelque chose de traditionnelle que je ne m’étais jamais fait cette réflexion pourtant évidente.

    Après, il y a une différence entre des liens commerciaux entre les deux côtés de la méditerranée (et donc à priori entre différent peuples) et la présence de communautés musulmanes qui n’étaient pas nécessairement constituées de personnes d’une seule origine donc potentiellement de locaux. Mais non en soi ce n’est pas un scoop mais juste de nouvelles données supplémentaires, ce qui est toujours inintéressant :)


  • présentement 1 an de vide/depression suite au decès de ma mère (cancer) durant le bprea

    Pour ce que ça vaut de l’a part d’un inconnu du web, je suis sincèrement désolé pour ta maman et pour toi. Je t’envoie ce que je peux de Force et de soutien ;)

    7 ans en art dont 3 en design d’espace à l’ensamaa, 3 aux beaux art, 1 en auditeur libre au Beaux-Art

    Le profil de l’artiste que découvre que le plus noble des Arts c’est de faire pousser des légumes, j’adore !

    mais je crois que c’est pas aussi développé que ton expérience et j’ai l’impression

    Ne te laisse pas berné par mon aplomb, mes connaissances sont assez basiques, je suis toujours dans un processus d’apprentissage (et même d’apprentissage de l’apprentissage) et sans mes fiches et autres pdf je suis perdu… D’autant, que tout ça est encore très théorique pour moi et de ce que tu viens de dévoiler tu as bien plus d’expériences !

    si les ver de terre avait une préférence pour un type de sol. Et je me disais que la secheresse rend le sol tellement dur qu’iel se réfugie en profondeur

    Un peu comme nous, ils préfèrent là où il y a plus de nourritures et moins d’aléa, après dans l’hexagone il me semble que la plus part des sols devraient être propices à leurs développement et que c’est la population max qui varient. Ce n’est pas un sujet que j’ai encore beaucoup creuser.

    J’ai pas compris si tu fais déjà parti d’un collectif ou essaie d’un monter un ?


  • Là, je vais mettre le nombre de jours de pluie, j’espere que ça donnera des indications fiables sur les averses. C’est à dire, au lieu d’avoir des pluie douces réparties sur l’année, nous aurions de très fortes pluies en quelque jours. C’est un problème car ces averses tassent le sol et empèchent l’eau de s’infiltrer en plus de la secheresse qui va rendre le sol moins poreux. Ya aussi le fait que les plantes ne peuvent pas resorber toute l’eau.

    L’activité des vers de terre et de la flore des sols joue d’abord sur la capacité d’infiltration du sol au moment des précipitations. Comme pour les racines des plantes et arbres, ils aèrent et décompactent le sol, créent des vois d’infiltration pour les précipitations. C’est pour ça que les sols nus sont une abérration, en plus de se faire tasser par les impacts des gouttes, poids de la neige etc (impacts qui pourraient être réduis au contact du couvert végétal) ils réduisent également les modes d’infiltrations classiques, naturels.

    D’une manière plus général, ce qui conditionnent la capacité d’infiltration et de rétention c’est ses caractéristiques physico-chimiques, son épaisseur (les différents horizonss) ou encore sa granulométrie - même principe que pour les chemins créent par les racines et les vers de terres, deagrégats créent des espaces et des “poche d’air” qui facilitent l’infiltration. Entre un sol sablonneux assez perméable et un sol argileux plus imperméable la différence est aisément compréhensible. (je crois ?)

    Il y a également la quantité de matière organique qui influe pas mal. Sous toutes ses formes elle permet la rétention de l’eau en plus de fournir des éléments nécessairement au développement des plantes. On en revient à nos vers de terre et au sols nus qui s’appauvrissent en matière organique, ce qui a pour conséquence la disparition de la faune flore des sols qui décomposent cette matière organique, ce qui a pour conséquence un appauvrissement en matière organique du sol etc. Sans oublier l’augmentation de l’érosion en saison humide… Pour faire fi de ces problématiques on a recours au labour et à l’usage d’intrants qui à leur tour modifient la composition du sol, son épaisseurs et sa granulométrie empirant ces problèmes tout en rendant ces fausses solutions de plus en plus indispensables pour les surmonter. Rendre un sol de nouveau “vivant” ça prend plusieurs années voire une décennie dans les cas plus graves, plus le temps passe sans le faire plus y faudra du temps pour de rendre un sol de nouveau “vivant”.

    Mais je sais pas pourquoi la sécheresse fait ça, ni ce qu’elle modifie exactement. J’ai une conjecture : l’activité des vers de terre qui influence la structure du sol.

    Plus un sol est sec, moins il peut recevoir d’eau. Exactement comme une éponge desséchée !

    La sécheresse ça joue sur la composition chimique du sol. Plus exactement l’alternance entre les différentes saisons humides et sèches ainsi que leur durées vont jouer sur la décomposition chimique des éléments du sol avec plus ou moins d’oxydation, hydrolyse etc influençant ici aussi la structure du sol, ça composition chimiques et donc les capacités d’infiltration et de rétention de l’eau.

    Pour les régions avec des périodes sèches plus longues, ça peut jouer sur les vers de terres et autres bestioles dans le sens où ils peuvent être moins nombreux et la matière organique sera plutôt décomposées par des bactéries, ce qui prend beaucoup plus de temps.

    Enfin, l’évaporation faut remonter vers la surface tout un tas d’éléments qui s’accumulent au “sommet” du sol (étant donné que lorsque l’eau quitte le sol les éléments chimiques qui s’y sont liés dans le sol eux y restent) et peut conduire à la formation de “cuirasse”. Évidement, ces problèmes d’induration peuvent empirer avec l’usage abusif des intrants.

    Il y a plein d’autres paramètres et ceux évoqués ici le sont de manière très grossière, je t’apprends peut être rien de nouveau :)

    Durant mon bprea, j’avais pris 2022 comme référence pour le climat du futur car l’absence de pluie, 4 mois au lieu des 2 mois habituel, correspondait au pire scénario du giec. Et j’ai noté que ma région était déficitaire de -200mm de pluie et que ça correspondait à marseille (les averses en moins ?).

    Je très curieux sur ton expérience et aimerais (je suis sur de pas être le seul) avoir des retours sur ton parcours la partie déjà accomplie et celle en cours. Si ce n’est pas indiscret bien entendu :) Du coup je me demande, pendant la formation bprea, il n’y a pas de cours de pédologie/agronomie ?

    @Syl

    Quelle région tu préconises?

    Il y a des régions avec plus de problématiques que d’autres, mais les meilleures endroits sont et resteront ceux qui ce se sont préparées à faire face à leur conditions ;)


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