Au-delà de la joke la plus complète que représente ce dossier, ce paragraphe me fâche le plus:

Cette prouesse informatique survient alors que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) vient d’accorder 1,13 million à l’entreprise parisienne Spirtech pour développer une application semblable. À la clé, le contrat prévoit des redevances versées sur chacune des quelque sept millions de transactions annuelles projetées pour l’achat de titres de transport sur mobile.

Veux-tu me dire, ciboire, pourquoi on est pas capable de trouver une compagnie québécoise pour faire ça? C’est pas comme si le projet demandait des experts ultra spécialisés et rares. Pourquoi un projet qui peut potentiellement générer beaucoup de profits (avec les redevances) ne trouve pas preneur ici? Tk, tout ce dossier est tellement risible…

  • Max-P@lemmy.max-p.me
    link
    fedilink
    arrow-up
    3
    ·
    11 months ago

    Ce que je comprends pas c’est pourquoi on est aussi obstiné à acheter des logiciels d’autres sociétés plutôt que d’engager du monde individuellement et localement pour le faire et maintenir. Même juste le salaire annuel d’une équipe de 5 très bien payée reviens à moitié prix, et t’as une équipe centrée exclusivement sur créer la meilleure application possible et avec les intérets de l’ARTM comme priorité.

    Mon expérience en tant que programmeur avec les entreprises tierces c’est qu’elles priorisent toujours les profits pour eux-même, doivent payer leur équipe de vente, plusieurs gestionnaires de projets. Souvent le projet est découpé et passé par plusieurs équipes différentes pour travailler sur des objectifs spécifiques le plus rapidement possible, ça se tient à exactement ce qui a été spécifié et rien de plus. Zéro flexibilité, zéro place pour les deviations et changements.

    Comparé aux petites équipes ou mêmes développeurs solo, qui eux priorisent la qualité et faire une application dont eux sont satisfaits et voudraient utiliser au quotidien, qui parfois vont expérimenter avec une façon alternative de faire. Beaucoup plus flexible, beaucoup moins rigide, pas de “le client l’a spécifié comme ça alors ça va marcher comme ça”. Si les plans font pas de sens c’est le genre de développeur qui va aller voir le gestionaire et proposer les changements. Et souvent c’est livré bien plus vite, de bien meilleure qualité, et beaucoup beaucoup moins cher.

    L’affaire avec les projets informatiques c’est que plus l’équipe est petite, plus le tout est bien intégré et uniforme. T’as besoin d’un changement côté serveur? Tu fais le changement toi-même ou limite demande un collègue au lieu de devoir passer par toute une bureaucracie et faire changer les plans, réevaluer les coûts et espérer que le gestionnaire de l’équipe serveur va avoir le temps de travailler sur ta demande. Ça produit des applications simples, minimaliste et élégantes.

    • Bob@sh.itjust.works
      link
      fedilink
      arrow-up
      2
      ·
      11 months ago

      Sans oublier que le fait de recharger sa carte OPUS est un pas en avant, mais un pas en avant dans la mauvaise direction pareil. Ils devraient investir dans un système qui utilise le NFC du téléphone/smartwatch/whatever a la place de l’utiliser pour recharger la carte… On est en 2023 et acheter des billets de métro est toujours un processus chiant lent et qui laisse place a l’erreur (erreurs d’écrirure avec le NFC, carte bouge sur le dos du téléphone, bidule a 15$ qui se débranche, etc., etc.). Les autres métros dans le monde sont capables de le faire, pourquoi pas nous?? Surtout avec un budget de 1M$ + 2% de chaque ducking transaction qui s’en va dans les poches d’une compagnie étrangère qui va se faire Ben du cash sur notre dos pour même pas régler le problème a la source.